Je ne vais pas tout couvrir dans cette section puisque cela demande beaucoup de temps et les détails seront sur la grande rubrique de la gestion des risques sur le contenu du club.
Mais on va couvrir quelques éléments importants :
– Il faut obligatoirement mettre en place plusieurs filtres qui vont réduire l’impact des erreurs et des mauvaises décisions prises tout au long de la vie du portefeuille.
– Personnellement je vois que la gestion du risque doit prendre en compte un aspect qu’on peut pas contrôler qui la volatilité de l’actif (qui n’est pas statique), et qui est responsable du fait que le cours peut atteindre des niveaux qu’on a pensé très peu probable d’attendre. Car la volatilité de l’actif a sa propre volatilité et qui peut changer de comportement. En ajoutant à cela un autre aspect qu’on peu contrôler, qui est combien on est prêt à perdre sur cette position, sur ce trade et sur tout le portefeuille.
Donc c’est comme une équation qui a une partie de la taille du risque, et l’autre reliée à la probabilité approximative du risque.
Ainsi on peut commencer à prendre des positions sur le marché pour ce portefeuille en étant déjà préparer à faire face aux pire scénarios.
Autre point important, qui ajoute d’autres points aux bénéfices du trading à moyen terme et pas celui court et très court terme, est que ces niveaux de risques maximums pour les positions, trades et sur tout le portefeuille, tu les verras chaque jour devant sur toi le fichier du portefeuille pour graver ces chiffres dans ta mémoire, et ainsi ca ne devient pas une mauvaise surprise que ton cerveau trouvera très difficile de traiter et prendre une décision sur sa base, comme c’est le cas dans le trading court et très court terme.
– Un autre principe très important est celui de la diversification. Il n y a aucun trader ou portfolio manager professionnel qui prend qu’une ou trois positions sans un portefeuille. Même les traders sell-side dans les départements de Sales and trading des banques d’investissement ou bien les boites de market making ont des portefeuilles, avec des analytics et des métriques de gestion et monitoring du risque.
Le fait d’essayer d’avoir cette vision binaire des choses (un ou deux trades par jour qui soit vont marchés ou bien vont échoués) est l’une des caractéristiques majeures du “dumb money”.
Même les boites de High Frequency Trading ont différentes positions sur différents actifs avec un suivi seconde par seconde de l’exposition par actif, celle Long ou Short et sur tout le book.
Pratiquement on commence par calculer la volatilité historique sur au moins un an de chaque position sur le portefeuille. Ce dernier est établi sur la base de notre vision fondamentale bien évidemment, mais aussi par rapport à notre choix et degré exposition à une certaine idée ou thème (vision d’un dollar fort, risk-on/risk-off, plus ou moins relié aux matières premières, focussant sur le carry trade (différentiel des taux),..etc).
Cette volatilité calculée nous donnera une idée sur l’impact de la variation de chaque position sur tout le portefeuille, et par la suite si on veut que ce portefeuille soit ajusté à cette volatilité, on va allouer plus de capital aux positions qui ont moins de volatilité, et moins de capital à celle qui ont plus de volatilité.
La deuxième étape est de calculer combien de trades on peut avoir à l’intérieur de chaque position, qu’on peut ajuster par la suite si on en a trop (par exemple au lieu de prendre 40 trades de 0.01 lot, on peut avoir 20 positions de 0.02 lot).
Par la suite à travers différentes méthodes (comme le ATR par exemple), on peut savoir combien on peut perdre par chaque trades, dont le total est celui la perte total sur toute la position. La même chose pour le total de toutes les positions du portefeuille qui nous donne la perte totale du coté Short et du coté Long.
La troisième étape est d’appliquer une simulation de Monté Carlo sur le portefeuille avec ces niveaux de volatilité déjà calculés pour avoir une idée sur les différents scénarios et les probabilités et les rendements ajustés au risque (risk adjusted returns).
La quatrième étape est de déterminer le niveau max accepter de perte qui est en dessous de celui déjà calculer, qui va nous dire ou nous signaler quand est ce qu’on doit commencer à hedger ce portefeuille (en utilisant le DXY ou le Gold favorablement pour un portefeuille FX)
Il y a plein de d’autres choses que je peux évoquer sur cette rubrique, mais j’ai voulu donner une idée générale avec des éléments pratique par la suite pour élaborer un portefeuille et analyser le risques individuel et total.
Les détails des explications et l’utilisation pratique sont disponibles sur le ARGANA TRADING CLUB 2.0